A chaque nouveau cycle, l’espérance se met en mouvement, et nous dans son sillage. Ce n’est pas une suite de bonnes résolutions, c’est un souffle. A nous de le respirer et de s’en inspirer, de le ressentir dans ses moindres expressions, et de ne pas le perdre. Étrangement, c’est souvent en se perdant qu’on le trouve. L'errance dans la nature - explorer et observer sans objectif-, loin de me perdre, m'aide dans ce processus. Elle m'aide à m'orienter dans le monde et en moi. J'y retrouve comme une boussole intérieure naturelle. L'errance me met en contact avec mon corps, ses intuitions, les petits reliefs ou les traces d'animaux qui me guident quand j'y prête attention. Mes sens sont ouverts à la rencontre. Elle me met ainsi en contact le souffle vital qui traverse toute forme de vie et tous les éléments. Cette espérance n’est pas la promesse d’un avenir meilleur, c’est notre réalité de vivant parmi les vivants, déjà présent à tout instant.
Je vous propose cette année d’expérimenter l’esp’errance et bien d’autres manières d’être en contact avec ce souffle vital. Se laisser porter, enfin. Se déposer et se reposer dans plus grand que nous. Et subtilement se mettre en mouvement. Vers où, vers quoi ? Nos corps nous diront, ils se souviennent et savent… si nous prenons soin d’eux.
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